Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
LA VOIE DU PEUPLE
9 mai 2017

INTERVIEW EXCLUSIVE D EDITH GBALET Pulcherie Pdte du FORSCI: Le FORSCI est venu pour eveiller les consciences...

CETTE PREMIERE INTERVEW EXCLUSIVE  EST A LIRE ET A PARTAGER PARTOUT EN CI ET EN AFRIQUE POUR PRENDRE LA MESURE DU COMBAT QUI SERA MENE TRES BIENTOT CONTRE LA DICTATURE DE OUATTARA

AFRIKANEWSGROUP : Madame la présidente vous venez de mettre sur pied le FORSCI une grande  coalition de lutte de la société civile ivoirienne.  Pouvez vous présenter le leader que vous êtes et surtout vos objectifs dans cette coalition ?

GBALET PULCHERIE E :

Je suis GBALET Pulchérie Edith, célibataire, trois (3) enfants.

Sociologue au Bureau National d’Etudes Techniques et de Développement (BNETD),

4ème SGA chargée de la formation et l’organisation à la Confédération Ivoirienne des Syndicats libres (CISL-DIGNITE)

Je suis une femme engagée non féministe parce que j’estime que c’est un complexe malsain, mais je suis pour la lutte pour des droits de la femme en tant qu’acteur de la société, qui ne vont pas à l’encontre des principes religieux et moraux.

Les objectifs du FORSCI se résument en 3 principaux points :

  • Poser les vrais problèmes de la société ivoirienne et lutter pour leur résolution ;
  • Eveiller la conscience de la société civile ivoirienne, afin de l’emmener à prendre ses responsabilités ;
  • Former la société civile ivoirienne, l’aider à mieux se structurer et à contribuer au développement.

Sinon, nos objectifs statutaires sont exposés dans mon discours de lancement en pièce jointe.

AFRIKANEWSGROUP Qu’est ce que vous pouvez dire aux ivoiriens et africains qui ont vu de loin votre inauguration mais qui sans vous connaitre personnellement  mais voyant les organisations fondatrices  ont un espoir réel en vous ? Ont il raison d’espérer que leurs combat ira de lavant avec le FORSCI  qui se veut désormais le fer de lance de la société civile ivoirienne a l’instar d’autres structures africaines telles  YEN A MARRE au Sénégal et au Burkina  avec le Balai National?

 

GBALET PULCHERIE E :

Merci pour cette question.

Je demande à ces personnes de croire en nous car nous sommes déterminés à montrer la voie au peuple et à porter la voix du peuple sans faux fuyant et sans gant, parce que la société civile ivoirienne a longtemps été instrumentalisée par les politiciens et nous venons pour mettre fin à cela.

Nous leur demandons donc de nous faire confiance, de nous apporter leur contribution afin qu’ensemble nous travaillions à l’émergence d’une vraie société civile ivoirienne responsable de dynamique.

Je salue au passage les responsables de « y en a marre » au Sénégal et ceux du « balai citoyen » au Burkina à qui nous comptons rendre une visite d’études afin de bénéficier de leur expérience et partager nos ambitions.

AFRIKANEWSGROUP : Au vu des nombreux problèmes des travailleurs fonctionnaires des élèves et étudiants, des problèmes des souscripteurs et ceux lies a la gouvernance tant décriée de ce gouvernement en place et face a la misère grandissante en CI  que comptez vous faire ? Sinon  des votre création quelle est votre combat prioritaire sinon vos chantiers urgents et quel engagement prenez vous avec le peuple ivoirien ?

GBALET PULCHERIE E. :

Nous comptons nous battre pour faire entendre la voix du peuple. Nous allons faire des déclarations, entreprendre des négociations et des palidoyers, mais si on nous y oblige, organiser des manifestations pacifiques qui ne sortiront jamais du cadre démocratique.

Mis à part l’implantation du FORSCI qui constitue une urgence pour être au fait en temps réel de tout ce qui se passe dans le pays, nos chantiers à court terme s’articulent pour l’instant autour de quatre points :

  • Poser le problème de la famille Boundy qui a été expropriée par l’Etat au profit d’un opérateur économique libanais. Aujourd’hui la veuve Boundy et ses enfants dorment à la belle étoile. C’est une injustice inqualifiable !
  • Malgré la cherté de la vie qui prévaut et la grogne des ivoiriens contre l’augmentation du coût de l’électricité, le Gouvernement vient d’annoncer une autre augmentation de 3% qui prendra effet le 1er juillet 2017. Défiance ou indifférence ? Quoi qu’il en soit, il trouvera le peuple sur son chemin ! C’est franchement inadmissible que dans le contexte actuel, le peuple subisse une autre augmentation !
  • Les sociétés de pompes funèbres sont actuellement en difficultés parce qu’on voudrait les fermer au profit de Ivoire Sépulture (IVOSEP), dont les coûts ne sont pas à la portée de l’ivoirien moyen, encore moins le pauvre. Sommes-nous dans une économie libérale ou pas ? Après avoir promis des emplois aux ivoiriens, est-ce en fermant 211 entreprises des pompes funèbres que le Gouvernement y arrivera ? Soyons sérieux ! Les ivoiriens ont besoin des services de ces entreprises qui sont à la portée de leur bourse. Les ivoiriens ont besoin des emplois que génèrent ces entreprises. Et quand on sait que la taille moyenne d’une famille ivoirienne est de 5 personnes par ménage, et que chacune de ces entreprises emploient au moins 5 personnes, cela fera 5275 personnes qu’on jette à la pauvreté.
  • 2020 n’étant plus loin, le problème de la réconciliation doit être pris à bras le corps, alors que le Gouvernement ruse avec cette question. Toutes les structures qui ont été créées dans ce cadre n’ont soit pas fonctionner correctement, soit leurs résultats n’ont pas été exploités. Par ailleurs, autant il y a deux poids deux mesures au niveau du jugement des acteurs de la crise post-électorale car on ne juge qu’un seul camp, autant au niveau de l’indemnisation des victimes, on ne prend en compte que les victimes d’un seul camp. Veut-on réellement aller à la réconciliation dans un tel contexte ? En outre, l’opposition significative est ignorée et même brimée au profit d’une opposition sur mesure. C’est franchement ridicule que ce soit le Gouvernement qui nomme un chef de file de l’opposition avec rang de Ministre d’Etat. Si on ne regarde pas les réalités en face, comment peut-on arriver à la réconciliation ? L’Etat nie l’existence de prisonniers politiques, des millions d’ivoiriens sont en exil et il n’y a pas de liberté d’expression. Le tableau est trop sombre. Si nous ne faisons rien pour que les conditions d’une vraie réconciliation soient réunies avant 2020, c’est encore le peuple qui va subir une autre crise post-électorale qui pourrait dégénérer en guerre civile. Nous disons qu’il faut que l’Etat affronte courageusement la question en mettant à contribution ceux qui peuvent réconcilier les ivoiriens, notamment le Président Laurent Gbagbo, la vraie opposition et toutes les personnalités expérimentées de ce pays. Franchement une loi d’amnistie générale serait salutaire.

Evidemment selon l’actualité d’autres points pourraient se dégager.

AFRIKANEWSGROUP : Vous-mêmes venant de la grande Centrale syndicale DIGNITE on ne peut parlez avec vous sans évoquer le nom du General MAHAN GAHE et son combat pour les travailleurs ivoiriens. Quelle est la plus importante leçon que vous avez apprise auprès de lui et ce que vous comptez faire pour que la flamme du combat qu’il a allumée reste vivace jusqu’à la victoire ?

GBALET PULCHERIE E :

Avant de répondre à cette question, je voudrais rendre un vibrant hommage à cet homme de conviction qui a été injustement accusé, maltraité et tué par le régime Ouattarra. Que son âme repose en paix car Dieu est un Dieu de justice.

Ce que j’ai appris de cet homme, c’est la capacité à assumer ses convictions, à dire les choses comme elles sont et à affronter le mal pour le vaincre.

La flamme de son combat restera allumée et vivace parce-qu’il a formé plusieurs personnes qui ont épousé son esprit et son combat. Cette flamme restera allumée et vivace parce que ses héritiers travaillent à l’unité et la solidarité dans le combat syndical. Vous constaterez vous-même que de toutes les premières confédérations syndicales, seule DIGNITE n’est pas déchirée par des divisions. A DIGNITE, nous défendons et assumons le droit syndical avec dignité et loyauté. En tant que membre du comité exécutif je contribue à maintenir cette flamme allumée et vivace en assumant mes responsabilités et discutant franchement avec les premiers responsables dans un esprit constructif.

AFRIKANEWSGROUP : Le combat que vous menez en CI en tant que societe civile a toujours eu de l’impact sur les pays environnants surtout depuis la guerre que votre pays a connu. Aujourd’hui avec les nombreux prisonniers politiques et les dizaines de milliers d’exilés et refugies politiques ivoiriens disperses a travers l’Afrique et le monde, avez-vous des  messages a leur endroit dune part et d’autres envers les africains et surtout les panafricains qui croient que l heure est venue pour que les peuples africains soient unis pour vaincre la misère et les dictatures ?

 

GBALET PULCHERIE E :

A nos frères prisonniers politiques, je demanderai de s’armer de courage parce le FORSCI se battra pour eux, mais par-dessus tout la justice divine est à l’œuvre pour les libérer.

A nos frères exilés, je dirais de tenir bon car la fin est proche. Ils ne souffriront pas indéfiniment. Le FORSCI s’engage à leurs côtés et viendra bientôt vers eux pour communiquer sur leurs problèmes et lutter pour leur cause.

A nos frères africains et panafricains, le temps est vraiment venu de nous lever pour l’Afrique, de nous unir pour lutter pour notre indépendance véritable. Nous devons nous départir des intérêts égoïstes pour regarder l’intérêt de notre continent et susciter une nouvelle génération de dirigeants capables de mener solidairement ce combat contre l’impérialisme persistant de l’occident. Au-delà des politiciens nous devons travailler à l’émergence d’une société civile responsable qui soit capable de recadrer les politiciens véreux et si nécessaire les pousser hors du jeu politique, car ils n’ont pas le droit de jouer avec nous ni avec l’avenir des générations futures.

AFRIKANEWSGROUP : Madame la présidente de la FORSCI pourquoi pensez que vous que vous la personne indiquée pour diriger le si grand combat des ivoiriens et non un homme comme certaines personnes le disent déjà sous cape ?

 GBALET PULCHERIE E :

Vous savez, moi j’ai dépassé ce débat. C’est une question de capacité et de ténacité, pas de sexe ou de genre. Je ne me suis pas imposée, j’ai été librement portée à la tête du FORSCI par des hommes eux-mêmes.

AFRIKANEWSGROUP : Quel est votre mot de la fin ?

GBALET PULCHERIE E :

Je voudrais sincèrement remercier Afrinewsgoup de nous avoir donné l’opportunité de nous exprimer et lancer un appel :

Au Gouvernement ivoirien, je demande de voir le FORSCI comme un partenaire qui lui donnera le poul réel de la société ivoirienne et qui l’aidera à affronter les attentes des populations. Il est important de créer les conditions de la démocratie car régner par la terreur finit par libérer le peuple. Il y a à peine 2 ans, personne n’aurait imaginer le peuple ivoirien entrain de manifester contre la hausse de l’électricité, ni les fonctionnaires entrain de faire une grève générale, encore moins une structure comme le FORSCI se créer. Les temps ont changé, il faut que le Gouvernement soit attentif à ses changements pour assumer sa part de responsabilité. On veut nous faire croire que tout va bien mais c’est un discours qui peut distraire l’extérieur mais pas ceux qui vivent au quotidien en Côte d’Ivoire. Il est temps de faire une autocritique courageuse dans l’intérêt du peuple sans qui vous n’êtes rien.

Aux ivoiriens de s’approprier le FORSCI dans leurs propres intérêts car ce ne sont pas les politiciens qui feront leur bonheur, mais c’est à eux-mêmes de travailler à cela. Le FORSCI sera toujours là pour dire la vérité et réclamer leurs droits quel que soit le pouvoir en place, mais le FORSCI s’engage également à les former pour les rendre plus forts et responsables.

A nos frères africains, nous devrions organiser la lutte en créant un réseau des organisations de la société civile engagées, afin de partager nos expériences, de définir ensemble une vision et de travailler ensemble à l’avènement d’une Afrique libre et responsable.

Je vous remercie.

AFRIKANEWSGROUP : C’est nous qui vous remercions et vous encourageons dans ce noble combat .

 

Interview realisee par Charles Malone MAYOMO

edithgbaletofficielk

Publicité
Publicité
Commentaires
LA VOIE DU PEUPLE
  • FORSCI ( Forum des Organisations de la Société Civile Ivoirienne – Contact : 07 00 68 36 / 05 44 80 16 / 01 53 24 53 - forsci2017@gmail.com - Siège Social : Cocody-derrière la pharmacie Mermoz)
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Publicité